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Ceci fait office de fiche de personnage de Kohl mais j'ai choisi de la poster ici afin de lancer le rp pour ceux qui voudraient jouer sous la bannière confédérale.
"Envoyez ces rebelles au peloton d'exécution! Allez!" Tarnus réajusta sa veste et regarda ses officiers un par un, en plongeant son regard dans les leurs. Deux d'entre eux baissèrent les yeux. Instantanément, le chef d'état explosa en hurlant :
"Je n'ai pas besoin de tels faibles dans mon armée! Faites les fusiller immédiatement!" Les gardes vinrent saisir les deux officiers en question encore éberlués par cette décision expéditive prise par leur supérieur. Tarnus regarda de nouveaux ses officiers. Aucun n'osa baisser le regard. Aussi droits qu'un piquet, les soldats soutinrent le regard dignement et sous la menace de la mort bien entendu. Il commença à se lever et à contourner son bureau. Les officiers le suivirent du regard. Kohl saisit sa casquette et son manteau qu'il enfila rapidement. Puis il sortit du bureau en faisant claquer ses bottes sur les dalles noires ornant le sol. Il n'était pas bien grand mais son autorité dépassait les frontières. Sa puissance était aussi grande que sa folie. Tarnus le savait et s'en réjouissait. Plus il devenait fou, mieux sa Confédération se porterait. En regardant d'un oeil méfiant derrière lui, il aperçut les militaires sortir à sa suite. Toujours aussi droits.
Cette vision de ses jouets tira un sourire au dirigeant. Il traversa d'un pas rapide les corridors de son palais, recouverts d'un tapis rogue sombre. Les murs étaient tapissés de tableaux et de sculptures le représentant lui et sa gloire militaire. Cette gloire qu'il avait mis tellement de temps à conquérir. Soudain, il s'immobilisa l'air contrarié... Non, plus que contrarié! Il était une nouvelle fois sur le point d'exploser! A la simple vue d'un rebord du tapis relevé!
"Allez me chercher le responsable chargé du ménage ici! Non, ne l'amenez pas ici. Envoyez le directement au poteau d'exécution!" s'emporta Kohl.
Il n'était pas maniaque mais il visait la perfection. Une société parfaite sous son contrôle et l'univers à ses pieds. En réajustant le col de son manteau, il vit deux officiers quitter la file d'un pas militaire, un pistolet laser à la main. Tarnus éclata de rire en ayant soudain une idée :
"Vous!" dit-il en pointant du doigt un jeune officier qui frémissait de peur. De la sueur perlait sur son front et ses yeux s'écarquillèrent le semblant d'un instant.
"Oui Général!"
"Vous allez rendre toutes ces exécutions publiques. Je veux que les médias retransmettent en direct ces mises à mort! Je veux que la population ait peur de moi et de mon pouvoir infini! Exécution!" dit-il d'une voix forte qui ne laissait aucune échappatoire que l'obéissance.
"A vos ordres Général!" L'officier partit en courant à grandes enjambées dans un couloir voisin. Tarnus Kohl continua, quant à lui, sa route tout en pensant à l'effet qu'auraient ces exécutions publiques. Il marcha d'un pas vif jusqu'à sortir du Palais Gouvernemental et contempla les restes de la ville de Genève qui s'étalaient à perte de vue. Il descendit une volée de marche tapissée d'un tapis de la même couleur qu'à l'intérieur, passa entre deux colonnes de statues en marbre blanc à son effigie et contempla de nouveau les ruines. Un air satisfait se peignit sur son visage.
"Les officiers restants, vous allez me faire le plaisir de bombarder le reste de cette ville et de raser toute trace de la civilisation passée. Nous allons rebâtir ce monde à notre façon!" dit le dirigeant.
"Pour Kohl et la Confédération!" tonnèrent en choeur les militaires avant de disparaître dans le palais.